Didier Lévy, Lisa Zordan

Des kilomètres dans un train qui s’arrête partout, suivis de kilomètres de route sinueuse, et Samuel découvre la maison de sa tante, une maison solitaire perdue au milieu de la forêt.

De cette Éléonore qu’il connaît très peu, l’artiste de la famille comme dit sa mère, il sait juste « qu’elle compose des musiques bizarres ». Dès le premier matin, il l’entend reproduire au piano le chant d’un oiseau et improviser sur cette mélodie qu’il la voit ensuite transcrire sur papier à musique.

Une impression de douceur et de sérénité se dégage des grandes pages très délicatement colorées du livre. 

Très vite, en compagnie de sa tante, le jeune garçon s’éveille à de nouvelles perceptions : la nature avec les mille couleurs de la forêt, les sons dans la cabane perchée que sa tante appelle son « oreilloscope », la musique avec ce grand piano sur lequel il ose enfin poser les doigts et jouer doucement. « Puis il repose ses mains sur ses genoux et se lève, l’air un peu ailleurs, comme s’il revenait d’un long voyage. »

Un bel album, pour un jolie rencontre !