Vera Brosgol

Une vieille dame, un tas de  pelotes de laine, plein de petits enfants, une maison exigüe : « L’hiver approchait. Par conséquent elle avait beaucoup de tricot à faire. Mais elle n’arrivait pas à s’y mettre. » Le texte s’accompagne d’illustrations très amusantes qui montrent des hordes de bambins courant après des pelotes de laine, les déroulant, les frappant comme des boules de croquet, essayant d’en faire manger au bébé. Quoi qu’elle veuille entreprendre, la vieille femme est encombrée de petits qui font un maximum de bêtises. Tout à coup, elle n’en peut plus et, sur un sonore LAISSEZ-MOI TRANQUILLE ! , elle quitte la maison avec son balluchon. Arrivée dans la forêt sombre et profonde, elle fait un feu et se met à tricoter tranquillement. Mais c’est sans compter la famille ours qui s’intéresse beaucoup à ses pelotes de laine. Un grand LAISSEZ-MOI TRANQUILLE ! et elle repart. Le leitmotiv est resservi dans plusieurs situations très cocasses, y compris à des petits hommes verts sur la lune. Pourtant, lorsqu‘elle réussit enfin à être au calme et à tricoter 30 petits pulls, elle apparaît dessinée en contours blancs sur fond noir, bien tristounette.

Ce n’était peut-être pas l’idéal d’être tranquille !

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