Muriel Bloch, Sandra Desmazières

Les vacances auraient bien commencé pour Léon si sa tante n’avait pas débarqué à la maison, sa tante avec ses parfums, ses chichis et ses questions. Voilà qu’en plus, au beau milieu d’un délicieux plat de spaghettis, elle lui pose une devinette qui le laisse perplexe : « quelle est la différence entre l’écolier et la rivière ? »

Pour résoudre cette énigme, fil conducteur de l’histoire, Léon fait appel à la petite Mina que le garçon aime en secret. Elle l’envoie demander conseil à un pêcheur qui lui dit de consulter Aurore la tricoteuse dont la pelote de laine le mène à l’Ondine de la rivière, jusqu’à la rencontre avec … Méandre, bien entendu. Au passage, quelques allusions culturelles explicitées en fin d’ouvrage.

Une énigme d’une autre nature accompagne l’enfant dans la lecture de cet album : pourquoi certains mots comme « bouclettes, courbe, tortiller, anguille, serpenter, entrelacs … » sont-ils écrits en plus gros caractères et en couleurs ?

Un lecteur chagrin pourrait qualifier tout cela de fatras, un littérateur distingué y voir de vastes champs lexicaux. L’enfant quant à lui, se laisse séduire par une histoire à rebondissements, des personnages attachants et de riantes illustrations.

Dans sa collection «  Mes mots d’où », Le Robert, un des grands dépositaires de notre vocabulaire, se met à la portée des enfants afin qu’ils jouent avec une kyrielle de mots rassemblés en une astucieuse farandole aux couleurs bariolées.

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