Jean-Luc Fromental

Il fut un temps où les petites filles modèles lisaient les mémoires d’un âne. Les enfants d’aujourd’hui peuvent lire les mémoires d’un mouton. Pardon, ses mêêmoires. Ce mouton s’appelle Robêêrt. C’est un mouton original, pas un mouton moutonnier, un animal qui pense et même qui parle plusieurs langues vivantes : l’ovin, bien sûr, le chat, le chien, l’équidé et l’humain. Déterminé à prendre sa destinée en mains –façon de parler- il quitte le troupeau et après quelques péripéties trouve sa place comme agneau de compagnie d’un cheval de course, Fringant du Naseau, champion angoissé, voire caractériel qui se « serait rongé les sabots s’il avait pu ».

On a déjà croisé la désopilante imagination de Jean-Luc Fromental dans ses 365 pingouins ainsi que dans Os court. Ce roman n’est pas moins drôle, avec, en supplément, une invitation à réfléchir à ce qu’on veut faire de sa vie et à la façon dont on prétend traiter les animaux.

Une très drôle et bêêlle histoire, pas bêête pour deux sous.

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