Lucie Lindemann, Daniela Costa
C’est le matin. Maman vient réveiller Louisa, puis elles descendent l’escalier. « 1, 2, 3, on compte chaque marche. À la seizième on est arrivées en bas ». Le chien de la famille l’accueille au pied de l’escalier ainsi que papa qui s’est déjà affairé au petit-déjeuner.
Ensuite Louisa s’habille toute seule. Mais à peine sa maman a-t-elle effleuré sa tenue qu’elle s’exclame : « dis-donc, coquine, tu n’aurais pas encore essayé de me rouler dans la farine ? » C’est non, Maman n’accepte toujours pas le pull préféré de Louisa, avec son trou au coude et ses bouloches partout !
Après avoir montré l’intérieur de la maison, les douces illustrations au crayon de couleur suivent les parents qui accompagnent Louisa à l’école. Petit à petit, le tout jeune lecteur peut se rendre compte que leur chien les guide et que Papa et Maman ont des lunettes bien noires. L’explication lui viendra avec le regard appuyé d’un copain d’école et sa remarque : « Pourquoi il marche avec un bâton, ton père. Il est aveugle ? » Oui, Maman et Papa le sont tous les deux et quelques petites difficultés transparaissent en cours de journée.
Quand arrive le soir, ce sont les jeux, loto des odeurs, jeu des sept familles et, bien sûr, la lecture. C’est Maman qui lit un de leurs albums. « Je ne me lasse pas de son index magique, qui déchiffre plus vite que les yeux de la maîtresse. »
Dernier câlin et c’est la fin de la journée de Louisa, une journée toute douce, une journée toute normale.