L’école des pointes Ballet à Rome

Déborah Mirabel, Anne Pomel

Pour son quatrième tome, l’École des Pointes part à Rome. Une classe de ballet de même nature que la leur a besoin de danseurs supplémentaires en vue d’une représentation particulière. Pour les élèves de ces deux classes, tous internes, l’immersion dans la danse classique est totale. Ils conjuguent passion pour leur choix de vie, amitiés et rivalités, envie de progresser et de briller autant que possible.

Margaux, héroïne principale de ce petit roman, est très volontaire et combattive. Elle est fière de ses pirouettes, les tours sont vraiment son fort. Quand elle les montre à Stella, la jeune italienne dont elle partage la chambre, elle est choquée de sa réaction plutôt négative : « tu es très jolie, bien sûr, mais tu affiches un air si sérieux ». En revanche, Margaux remarque à peine le talent de Stella tant son visage rayonne de bonheur quand elle danse.

C’est enfin la répétition du ballet Casse-Noisette : quelle bonne occasion pour Margaux d’obtenir un bon rôle ! « Le moment de me montrer sous mon meilleur jour arrive ! La directrice doit absolument me repérer pour que j’aie une chance d’incarner Clara. » Elle se précipite au pied de la scène, mais perd l’équilibre et se tord la cheville. Elle a beau faire tout pour la cacher, sa blessure la terrasse.

Avec en toile de fond Tchaïkovski que les jeunes lecteurs auront peut-être envie d’écouter et un peu d’italien dans les échanges entre danseurs de cette très belle histoire « la storia è bellissima », le roman est bien agréable à lire. Au fur et à mesure que Margaux doit réfléchir à son attitude et revoir ses priorités, elle découvre que l’essentiel n’est pas de surpasser les autres, mais de « se dépasser chaque jour, essere migliore ogni giorno ».