Karthika Naïr, Joëlle Jolivet
« Cette histoire se passe au Tamil Nadu, dans un petit village ». Le début est prometteur d’exotisme pour le lecteur. Effectivement, tout y est dépaysant, les banians et les goyaviers, les bihoreaux et les anhingas roux, mais surtout la vie des villageois. L’éclairage public est la seule lumière nocturne dont dispose la majorité d’entre eux. Le jeune Raja est chargé de l’allumage du soir en actionnant le disjoncteur accroché à un poteau électrique. Une tâche qu’il remplit avec enthousiasme, jusqu’à ce soir de mai où il remarque, à l’intérieur de la boite, un vannathikuruvi. Une sorte de bergeronnette, comme l’apprend le jeune lecteur, tandis qu’il en voit de belles peintures sur les grandes pages de l’album.
Que faire ? Casser ou non le nid de ce très bel oiseau qui s’apprête à pondre ? Prévenus par Raja, les enfants réussissent à convaincre les villageois qui se retrouvent dans un grand élan de solidarité, transformant ce fait divers en un bien joli conte.