Marika Maijala
« Des acclamations s’élèvent du public tandis que les chiens se précipitent à la poursuite du lièvre artificiel. » Dans cette course de lévriers, Rosie a le dossard numéro 2. Elle court superbement et distance le reste de la meute. De grands dessins enfantins au pastel gras campent les différentes atmosphères et, en premier, celle des cynodromes.
Mais à peine la ligne d’arrivée passée, les concurrents doivent retrouver leurs cages, voire leurs muselières. C’est alors un regard triste que l’auteur fait porter à Rosie, ce magnifique chien blanc à dossard rouge.
Le jeune lecteur ne peut que se réjouir de l’issue de la course suivante : survolant l’arrivée, Rosie s’échappe et continue son chemin, courant toujours. Elle découvre des paysages inconnus, une gare, un port, la ville avec ses parcs accueillants. « Deux chiens trottent vers elle. Hé, tu veux courir avec nous ? » Elle perd son dossard en jouant avec eux.
Ah, le regard heureux de Rosie qui court, mais, cette fois, en liberté !