Les sentiers perdus

Stéphanie Demasse-Pottier, Mathilde Poncet

« Ce matin, j’ai pris le chemin que tu aimais tant. »

Cartable sur le dos, une fillette renonce à la route de l’école pour prendre les sentiers où son grand-père avait coutume de l’emmener. Elle fait un bouquet de ces fleurs des champs qu’il lui a fait découvrir, retrouve les chansons qu’il lui chantait, évoque leurs jeux et leurs rires, les oiseaux qu’il lui a appris à connaître. Tandis que le grand-père absent est représenté comme un gros ours bienveillant, toutes sortes d’animaux les rejoignent, témoins de la richesse de leurs échanges passés.

Crayons de couleur ou pastel gras, les illustrations joliment colorées restituent la chaude atmosphère des relations de la fillette avec celui qui lui a tant apporté.

Difficile à aborder dans un album pour les enfants, le thème du deuil est traité tout en sensibilité et en finesse. L’héroïne de l’histoire revit ces moments avec nostalgie certes, mais aussi avec bonheur, disant : « je ne veux pas oublier ce que tu m’as enseigné : la beauté des petites choses et aussi d’ouvrir mon cœur aux autres. »

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