Michaël Escoffier, Laure Monloubou

Des enfants jouent aux billes, d’autres discutent voire disputent, l’une lit, un autre pleure, certains embêtent les insectes, sautent à cloche-pied, crient, s’échangent des cartes, une cour de récréation ordinaire en somme.  Pourtant, « pendant la récréation, Logan a dit à Zita qu’elle n’était pas normale ». Pas normale ? Zita en est toute retournée et n’aura de cesse de chercher à comprendre ce que signifie être normal.

« Ça veut dire ressembler aux autres, faire comme tout le monde » dit son père.

Des illustrations naïves d’enfants au minois certes rudimentaire, mais tellement expressif et cocasse, réjouissent le petit lecteur tandis que, lui aussi, peut enquêter avec Zita. La longueur des cheveux pour les garçons et les filles ? « Lily, Karen et Tom ne sont pas normaux. » Mettre du ketchup ou de la mayo sur ses frites ? Mathilde n’est pas normale. Mais y a-t-il des élèves normaux dans la classe ?

Zita pourra continuer à mettre des chaussettes dépareillées, y compris aux poignets, à lire un livre assise sur le sommet d’une murette, puisqu’il ressort de ses observations que « les gens normaux n’existent pas. ».

Et l’album se termine sur une délicieuse photo de classe … normale !

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